samedi 2 mai 2020

2/ Brigandes : Interdit de chanter si c'est pas dans le ton



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Chansons interdites si pas dans le ton





Les brigandes de drôles de dames

Jusqu'à l'irruption de ces jeunes femmes irrespectueuses, goguenardes, provocatrices et pugnaces, il était facile de se faire une opinion. Ou plutôt d'éviter d'en avoir. Les forces du bien et du mal étaient clairement identifiées. On savait qui suivre, qui imiter, qui aduler, qui détester, si on voulait réussir dans la vie

La subversion n'est plus un monopole de gauche

Les Brigandes sont apparues en mai 2015. Avec un nom ambigu évoquant les bandits de grand chemin et les chouans. Et un premier clip raillant les héros de la lutte anti-fasciste qui se sont juste trompés d'époque.
« Antifas » dépasse très vite les 200.000 vues. Et les bien-pensants se trouvent confrontés à un terrible dilemne : les ignorer alors que la chaîne web des impudentes dépasse en audience les vidéos d'artistes adoubés par la médiacrature ? Ou en parler, même en mal, ce qui va leur faire de la publicité ?

En outre les gens des médias que les nuances n'ont jamais étouffés ne savent plus à quel saint se vouer. On présente ces filles comme des intégristes catholiques quand une partie de la droite religieuse est partagée à leur sujet : Rivarol en dit pis que pendre, La Croix les accuse de violences morales et les cathos traditionalistes les traitent de diablesses.

Car bien qu'elles s'affichent proches de « la manif pour tous » elles vivent en communauté rurale néo-hippie... Et alors que la droite nationale reste divisée sur les querelles qui agitent l'Ukraine, elles font un tabac en 2016 au Donbass, où les autorités les ont invitées.
En outre, dans la loge des jacobins, un clip mémorable que jamais on ne leur pardonnera, elles renvoient dos à dos les francs mac et la curaille.

Pour ajouter à la confusion dans les petite têtes formatées par le manichéisme main stream, le journaliste Henri-Louis de la Rochefoucauld, jugé irréprochable par les trotskards malgré ses origines aristocratiques, leur consacre dans « Technikart » en décembre 2015, un reportage où ils les décrit comme « étrangères à l'extrême droite classique, planant ailleurs (...) Vivant dans un collectif où personne ne travaille vraiment et où tous les biens sont mis en commun. »
Ces « fachottes » évoluent dans une sorte de phalanstère de Fourier, cher aux socialistes utopiques du XIXème siècle ! De quoi faire perdre leurs repères à ceux qui ont un besoin compulsif de clichés pour cataloguer les gens.

Les vaches sacrées lâchées dans l'arène

Au fil de leurs chansons, elles continuent à éreinter joyeusement toutes les vaches sacrées de la bien-pensance, à coups de provocations bien ciblées. Tantôt elles fustigent les financiers du nouvel ordre mondial, les journalistes aux ordres, les politiciens véreux, les franc-maçons cauteleux, les drogués irresponsables, les jésuites hypocrites et le pape qui a tous les défauts des autres en plus des siens... Rénovant les thèmes du vieil anarchisme de droite.
Tantôt, elles utilisent des techniques de contournement quand elles brocardent les immigrés, les homosexuels, les musulmans ou les Juifs à coups de périphrases, de circonlocutions et d'allusions que tout le monde comprend mais qui ne tombent pas sous le coup des délits d'opinion.

Pas folles les guêpes, si elles veulent continuer à piquer, il ne leur faut pas prendre des risques inutiles. D'autant qu'elles ne roulent pas sur l'or et que de lourdes amendes les mettraient hors circuit.
Par chance, une jurisprudence établie en faveur des rappeurs considère que « des propos mis en musique permettent de  formuler des critiques excessives tant qu'elles ne constituent pas une menace envers des personnes nommément désignées. »

Interdites dans la quasi totalité des salles de spectacle gérées avec l'argent public, ignorées ou vilipendées par les médias collaborationnistes, les Brigandes comptent sur l'autoproduction de CD et le décompte des clics pour se financer.
Les estrades des manifs souverainistes sont leurs sun lights. Et les foules se déplacent. Malgré les menaces et les agressions des nervis islamo-gauchistes que l'inertie des miliciens du pouvoir ne peut qu'encourager.

Quant aux jocrisses qui les critiquent quand on leur permet d'en parler, ils affirment qu'elles n'ont pas de talent. Mais ils se délectent des grosses bouses matraquées par les télés où il suffit de prêter allégeance au politiquement correct pour qu'on vous trouve du génie.

Des gauchards attachés au mode de vie patriarcal

On croit rêver ! Ne pouvant les coincer sur leurs chansons, leurs ennemis vont s'en prendre à leur façon de vivre.
Elles résident avec leurs compagnons et leur progéniture dans un charmant petit village de l'Hérault : La Salvetat-sur-Agout où l'eau de source pétille comme l'ironie de ces dames.
Ces personnes vivant en communauté, on parle tout de suite de secte. Pour preuve, leurs enfants sont déscolarisés. Ainsi, ce qui est un titre de gloire pour Sainte Greta des réchauffards, devient une marque d'infamie chez les Brigandes.

Ensuite, échouant à les atteindre directement, dans une démarche très stalinienne de procès d'intentions, on s'en prend à leur entourage.
Alors qu'elles s'abstiennent de toute activité politique dans le village où elles résident, et n'y jouent jamais en public, des militants fanatiques d'extrême gauche (au RSA donc qui n'ont rien d'autre à faire de leurs journées !) s'installent dans le coin afin de monter les habitants contre elles. Les rumeurs vont bon train. Vie privée, vies passées, fréquentations, déplacements sont tamisés au crible de la Guépéou.

Faute de griefs précis, on les accuse d'entretenir un climat délétère alors qu'elles se font très discrètes à La Salvetat où elles sont  des habitantes comme les autres.
Pourtant le maire est pris à partie. Parce qu'il ne prend pas parti.
Les défenseurs des squatters et du logement pour tous veulent faire des Brigandes des SDF !

Une censure imaginative

Le directeur artistique des Brigandes, un certain Joël Labruyère, présenté comme le guru d'une secte, fait l'objet d'une plainte auprès de la Miviludes en 2016. Encore un coup d'épée dans l'eau. En juin 2018, le procureur de la République de l'Hérault déclare : « il n'y a pas de preuve que les Brigandes relèvent d'un phénomène sectaire ».

Or il faut absolument les faire taire ! Faute de pouvoir expédier ces dissidentes dans un camp de rééducation ou un goulag, il reste l'arme de disqualification massive : la condamnation au silence. Les réseaux asociaux se chargeront du sale boulot que la justice et l'administration ont négligé de faire, respect de la légalité oblige !
Avec les ogres du web, c'est toujours procès expéditif sans acte d'accusation, sans débat contradictoire ni possibilité d'appel.

Sur dénonciation de courageux anonymes, en février 2019 avec un synchronisme étonnant, FaceBook ferme leur compte tandis que Youtube élimine leurs 70 clips qui avaient totalisé plus de 10 millions de vues au cours des derniers mois.
Comme toujours en pareil cas, les cenSSeurs n'instruisent qu'à charge.
Les brigandes colporteraient une idéologie de violence.
Mais sans doute mal informés, les défenseurs du vivre ensemble s'abstiennent de virer des rappeurs qui incitent aux meurtres des Blancs, aux viols de leurs femmes, aux pillages des commerces, aux émeutes urbaines et plus généralement à détruire la France.

On doit rappeler au passage que des juges progressistes ont refusé de condamner des rappeurs agressifs au motif que l'expression artistique permettait certains excès verbaux qu'on ne saurait accepter dans d'autres domaines de la vie sociale.
En vertu de cette jurisprudence, les Brigandes devraient être provisoirement à l'abri des foudres de la justice. Mais pas de l'arbitraire de la censure.

Il se murmure que la goutte d'eau qui aurait mis le feu aux poudres (!) proviendrait de leurs propos peu amènes sur la burqa.
Leur tube Foutez le camp a été vu plus d'un million de fois en quelques jours. Et le succès ne se dément pas avec le temps.

Parmi leurs récentes chansons, L'heure de dire Adieu, ou l'enterrement de la France. C'est poignant, plein de nostalgie pour un pays où il faisait bon vivre, mais aussi débordant de colère contre ceux qui ont vendu notre pays à l'islam en échange de pétrodollars.
On n'est plus en France, tu n'es plus chez toi dans ton pays, Tu survis en baissant le front sous l'insulte et sous l'affront, Quand on a vendu ta patrie, tu n'as rien dit.

Même si les mises en scène sont moins élaborées que celle des premiers clips, les propos forts qu'elles y tiennent correspondent particulièrement bien à ce que ressentent de plus en plus de Français excédés par les soi-disant incivilités = agressions, attentats et assassinats, en novlangue macronesque. Dans une ambiance de guerre civile larvée où les institutions croient calmer les agresseurs en pratiquant ouvertement la préférence étrangère.

Certes elles ont un site, provisoirement à l'abri, mais par prudence leurs clips ont trouvé un refuge sûr en Russie au cas où de nouvelles purges sur d'autres réseaux auraient lieu en France.

En juin 2019, les Brigandes ouvrent en catimini une nouvelle chaîne Youtube, destinée à être un relais vers leur site principal. Ce qu'elles n'ont pas récupéré est dispersé sur divers sites miroirs qui disposent de copies... Huit mois après leur disparition annoncée, elles ont retrouvé leur public et redonnent dans le protest song vinaigré qui est leur marque de fabrique.

Une véritable course à la domination idéologique est engagée sur le Net. Pour appuyer l'emprise politique, économique et financière de lobbies particulièrement proactifs IRL.
Outre leur générosité envers quelques médias français acquis à leur cause, la mainmise de certaines banques islamiques sur des réseaux stratégiques du web est avérée.

Il suffit de savoir lire des rapports financiers publics là où ils sont obligatoires, et d'être capable de déboîter les « poupées russes » des holdings à participations croisées pour s'en convaincre.
La SEC (gendarme de Wall Street) comme notre DCRI et TRACFIN le savent mais ils n'y peuvent rien, c'est licite tant qu'on peut tracer les fonds depuis la source et qu'on ne peut pas prouver des délits d'initiés. Et là où ces banques du Golfe ne sont pas encore majoritaires, les co-investisseurs prudents ne veulent pas risquer leurs futurs dividendes.

Le déferlement de la haine ordinaire

Ceux qui dénoncent le mieux la haine contre leurs protégés sont aussi ceux qui savent se montrer les plus odieux et les plus acharnés envers les gens qu'ils n'aiment pas.
Ces gauchistes qui exigent toujours de leurs contradicteurs qu'ils donnent leurs sources se précipitent avec une avidité gloutonne sur le moindre ragot.

Ainsi une certaine Nolwenn Le Blevennec journaliste à « Rue 89 » en charge de la démolition des vilains-méchants droitistes, rapporte des témoignages selon lesquels le directeur artistique des Brigandes serait un occultiste assez puissant pour faire trembler des immeubles, bloquer des trains à distance et infliger des malaises à ses ennemis.
Uri Geller est un petit joueur à côté !

En outre, les Brigandes subjuguées par leur guru auraient empêché de se soigner une femme atteinte d'un cancer de l'utérus, avant de l'étouffer ! Les rumeurs les plus délirantes sont toutes bonnes à prendre. Après enquêtes, aucune action pénale n'est diligentée contre elles, mais en les harcelant on s'acharne à leur pourrir la vie.

En février 2019 une commission d'enquête parlementaire présidée par une obscure députée « insoumise » décide de convoquer les Brigandes. Auraient-elles porté atteinte à la sûreté de l'État ? Ou fait valser les cagnottes des finances publiques ? Ou menacé la situation sanitaire du pays ? Ou trahi au profit d'une puissance étrangère ? Ou tenté de renverser la République ?

Pierre Pouëssel, préfet de l'Hérault, figure lui aussi au banc d'infamie pour son laxisme coupable. Qu'espérait-on de lui ? Qu'il fasse éborgner et mutiler les Brigandes ? En tout cas, ce haut fonctionnaire est courageux, une qualité rare dans sa profession.
Il témoigne : « Les Brigandes sont un groupe féminin de rock identitaire qui vit en vase-clos et ne se distingue pas par des désordres particuliers, d'ailleurs le maire a des relations tout à fait apaisées avec elles. (…) À ce jour, ce sont plutôt les groupuscules d'extrême gauche qui me posent problème, très actifs dans leurs affrontements avec les forces de l'ordre. » 

Quoi qu'il en soit, on peut nourrir des doutes sur la légalité d'une telle procédure. Auditionner des représentants de l'État est une chose. Convoquer des particuliers pour qu'ils rendent compte de leurs opinions politiques en est une autre. Et même si quelque texte alambiqué le permet, quelle impartialité en attendre ?

Lénine disait que le droit bourgeois devait servir à justifier l'élimination des ennemis de classe quand la révolution n'avait pas encore réussi à les éradiquer.
Alors bien que les médias connivents aient poussé des cris d'orfraie, la représentante des Brigandes exagérait-elle en dénonçant publiquement les méthodes d'un tribunal bolchevique ? Quelle petite effrontée tout de même ! Espérait-on d'elle une autocritique suivie d'aveux façon procès de Moscou devant les soviets de la musique ?

Clochemerle version gauchiste

Quand on creuse un peu, on trouve une histoire villageoise digne de Clochemerle : La belle-mère de la députée à l'origine de l'enquête, originaire de La Salvetat, aurait loué naguère à une Brigande une maison lui appartenant.

Le père de la députée en question aurait entretenu des rapports de bon voisinage avec ces maudites sorcières et se serait même rendu à une de leurs expositions de peinture. Sans qu'il y soit question de politique. Rien d'anormal ni de scandaleux dans un petit village. Mais cela s'est su. Et en France, c'est très mal vu d'approcher ceux que le tribunal médiatique a condamnés à agiter la cliquette des lépreux.

Sous la pression de journaleux hystériques, venus de Paris et qui n'auraient pas su situer La Salvetat sur une carte, la veille, s'en est suivi de part et d'autre, une série de démentis, de protestations et de procès d'intention jouant dans le registre éculé de la délation, de l'intimidation et de l'exclusion.
D'aucuns ont même parlé de la tentation terroriste des Brigandes ! Après avoir disloqué des maisons et fait dérailler des trains par la seule force de la pensée, pourquoi pas ?

Plus sérieusement qui sont les fascistes ?
Celles qui brocardent la cannabisation nationale ?
Ou ceux qui, dépourvus d'humour, de tolérance et de sens du dialogue s'acharnent à les museler ?








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