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Les loufiats du tyran au carnaval des désillusions
Par Christian Navis
Ils l'ont tant aimé leur conducator
Ils
étaient jeunes, riches, bien nés, sûrs d'eux, arrogants et
influents. Convaincus d'être appelés à un destin à la hauteur des
mérites qu'ils s'attribuaient.
À
côté, les laquais ringards sortis du placard pouvaient craindre pour leur portefeuille. Interchangeables et vite remplacés. Le nouveau monde ne s'embarrassait pas d'anciens combattants. Pourtant ces inexistants étaient fluorescents comparés aux Premiers Sinistres, l'un insignifiant, l'autre transparent.
Dix
ans plus tard, les jeunes loups ont mordu la poussière. On hésite entre KO debout, sidération
psychotique et obsolescence non-programmée.
A l'Elysée, privé de lumières, les rares lueurs se sont éteintes. Ne reste plus qu'un Néron allumé qui a coupé le courant avec le peuple.
A l'Elysée, privé de lumières, les rares lueurs se sont éteintes. Ne reste plus qu'un Néron allumé qui a coupé le courant avec le peuple.
Une dream team pour success story
Flash back : Années
2008 – 2010 Sarkozy règne sur la France. La gauche orpheline se
cherche un héros pour l'affronter en 2012. Le directeur du FMI
Dominique Strauss Kahn leur semble le meilleur cheval sur lequel
miser. Sarkozy l'a placé à ce poste, croyant neutraliser un rival,
alors qu'il lui a offert un tremplin royal.
DSK
présente un cursus irréprochable. Docteur ès
sciences économiques, agrégé de droit, avocat d'affaires, ancien ministre... Il semble exercer avec un égal
bonheur tous ses rôles. Même si quelques affaires de fausses
factures (MNEF) d'emploi fictif (ELF Aquitaine) ou de trafic
d'influence (Karl Lagerfeld) l'ont éclaboussé, il a toujours été
blanchi. L'intraitable jugesse Eva Joly en personne a prononcé un
non-lieu.
A
la tête du FMI, DSK acquiert une stature internationale qui le
qualifie pour de plus hautes fonctions. Il
en profite pour nouer des liens personnels avec les grands de ce
monde. Pas encore président. Mais déjà les fastes et les honneurs
du pouvoir le précèdent.
Il
a un talon d'Achille que nul n'ignore. Il se montre trop
pressant avec les femmes, parfois les harcèle, et est prêt à tout
pour séduire les récalcitrantes.
Personne
ne peut imaginer que le ver est dans le fruit. Puisque c'est à ce
moment-là qu'une brochette de jeunes-gens extrêmement ambitieux,
bien sous tous rapports, vient se mettre au service de l'ogre de
Washington D.C.
Parmi
eux Jérôme Cahuzac, Jean-Marie Le Guen, Stanislas Guerini, Cédric
O, Ismaël Emelien et Benjamin Griveaux. Personne ne les connaît
encore. Mais on ne va pas tarder à entendre parler d'eux.
Jusqu'au
14 mai 2011, ces strauss kahniens comme on les appelle, s'affairent
dans les coulisses du pouvoir, actionnant leurs réseaux, parvenant à convaincre qu'un «socialiste » aussi
raisonnable que DSK ne doit pas inquiéter. Des fonds sont levés.
Des projets peaufinés.
L'affaire
du Sofitel fait échouer leurs plans et ces jeunes aristos de la
gauche-caviar rejoignent Hollande du bout du bec avec des
pincettes. Pour la plupart ce sera une position en stand by, le temps
de préparer leur décollage pour le vol suivant.
Trombinoscope
des futurs losers
Deux
strauss kahniens seulement sont repêchés par Hollande.
D'authentiques socialistes du « parti des honnêtes gens » comme
disait feu Pierre Mauroy. En super star l'inénarrable Cahuzac qu'on
ne présente plus. Et en vedette américaine
Jean-Marie Le Guen qui hérite d'un poste de secrétaire d’État en
guise de lot de consolation.
En
octobre 2016, les journalistes Georges Malbruno du « Figaro » et
Christian Chesnot de « France Inter » affirment dans leur ouvrage «
Nos très chers émirs » que Jean-Marie Le Guen entretiendrait avec
le Qatar des relations d'intérêts incompatibles avec l'exercice de
sa fonction. Le champion du scooter furtif le recase en qualité de
sous-ministre à la francophonie pour étouffer l'affaire... Ce n'est
que le début de la série noire.
DSK
hors course, empêtré dans de sordides affaires finira par se
refaire une santé financière dans les fonds d'investissements. Mais
ses chevaliers impétueux ont perdu leur Prince sans rire. Ils vont
devoir vivoter en attendant de se vendre à un nouveau maître.
* Stanislas
Guerini associé au père d'Emelien crée Watt & Home, une société de vente et
d'installation de panneaux solaires.
* Cédric
O est chargé de mission chez Safran Aircraft.
* Ismaël
Emelien s'occupe chez Havas Conseil de la campagne électorale de
Maduro.
* Benjamin Griveaux dirige un cabinet de conseil en recrutement.
Des
jobs intéressants. Mais loin, très loin des ors, des stucs et des
lambris des palais de la République. Patience, leur heure viendra.
En attendant, des petits nouveaux piaffant d'impétuosité les
rejoignent :
* Alexis
Kohler, administrateur civil au ministère des finances,
* Jean-Marie
Girier, fonctionnaire du conseil régional Rhône Alpes,
* Stéphane
Sejourné, assistant parlementaire,
* Sylvain
Fort, professeur agrégé de lettres,
* Julien
Denormandie, ingénieur des eaux et forêts,
* Sibeth Ndiaye, administratrice d'une mutuelle étudiante
* Arnaud
Leroy, secrétaire parlementaire.
Que
des fonctionnaires ou équivalents à l'exception de Laetitia Avia
une avocate trentenaire jugée prometteuse.
La
base sociologique de la Macronie 2.0 change de structure. Après les
strausscaniens qui ont taquiné les crocodiles du privé, avec plus ou
moins de bonheur mais non sans un certain courage, retour à « l'ancien monde
de la politique ». Où les acrobates ne font plus leur numéro sans
filet.
Tous
sont socialistes. Bien évidemment. Comme leurs aînés et comme
Macron. Au service duquel ils viendront s'incliner avec enthousiasme.
Le temps de perdre leurs illusions. Et pour beaucoup leur réputation.
Du
château il ne reste que des gravats
Construite
trop vite, sans plans précis, sans fondations et avec des matériaux
hétéroclites de qualité douteuse, la demeure Macron s'écroule.
Entraînant dans sa débâcle tous ces jeunes gens ambitieux et bien
costumés, ces gendre idéaux lustrés et calamistrés à souhait...
Et ce qui est plus fâcheux, emportant dans son effondrement
cataclysmique, ce que Sarkozy et Hollande n'avaient pas réussi à
démolir entièrement.
Parce
qu'ils avaient été parmi les premiers à rallier le nouveau venu
dans l'arène, et à le servir avec constance et abnégation, ses
serviteurs les plus zélés s'imaginaient mériter une bonne part du
gâteau. Ils n'auront droit qu'à des miettes. Et ils seront tous sauf un oubliés à la deuxième fournée des sous-ministres en 2020.
Stanislas Guerini devient chauffeur des salles de spectacles du futur
conducator, après avoir structuré et encadré sa propagande. Se
faire aimer à droite sans se faire détester à gauche, c'est un
sacré boulot. De quoi y perdre ses derniers cheveux ! Il y gagnera
un strapontin de député et le poste de délégué général du
parti-croupion quand Castaner sera appelé à la castagne. Tout ça
pour ça...
Cédric O (c'est son vrai nom) est le plus mimétique de cette bande de
caméléons. Passé de Moscovici à Hollande, avec un détour chez
Strauss Kahn et Terra Nova, il
organise des soirées à Las Vegas à la gloire de Macron, la
nouvelle idole des jeunes.
Devant
un tel know how les émules d'Elvis peuvent aller se rhabiller. Ce
qui n'empêche pas le fringant Cédric, bien que membre de la commission d'investiture, de se prendre une veste à la
députation. Cette absence d'onction démocratique ne l'empêchera pas d'être le seul rescapé des chambellans du roi en 2020.
Conseiller
d'un autocrate qui n'écoute les conseils de personne, il obtient le
hochet de secrétaire d’État au numérique. Où ce personnage
protéiforme se révèle orwellien, mitonnant des projets de lois
pour encadrer des journalistes pourtant bien dociles... Avant
d'envisager la création d'un ministère des bonnes nouvelles, chargé
de piloter le contenu de l'information et de punir les mauvais esprits qui ne
réciteraient pas la propagande du pouvoir.
Il
faut dire qu'il en a lourd sur la patate le Cédric depuis que des
hackers l'ont piégé avec les Macron Leaks
: 20.000 courriels fuités dont certains très compromettants sur une
filière russe, mais qui ne furent publiés qu'après les élections.
Donc sans dommages immédiats.
Néanmoins « le Coréen » comme ses amis l'appellent eu égard à ses
origines et à son appétence pour la censure façon Pyong Yang ne fait pas l'unanimité des médias, de la CNIL et du Conseil
d’État. Pourtant son maître qui espère ressusciter la connivence
des médias en sa faveur en 2022 ne lui en tient pas rigueur... Tout en le faisant rouler discrètement sur la voie de garage des relations avec les collectivités territoriales.
Les illusions perdues et les lots de consolation
Pour
Ismaël Emelien, le siège éjectable a été actionné plus vite que
prévu : Après s'être occupé de la propagande de Maduro, cet
éclectique distingué (attiré par les dictateurs ?) devient conseil
en com' de Macron au ministère de l'économie, puis conseiller
spécial du président à l’Élysée... L'affaire Benalla l'emporte
comme un fétu de paille en mars 2019 quand il est accusé d'avoir
manipulé à son insu de son plein gré des vidéos et des documents
gênants pour l'ami du président.
Mais
Emelien n'ira pas pointer à Pôle Emploi. LVMH le récupère, peu
après ses déboires. Il faut quand même croire que ce type porte la
poisse. Après l'affaire Benalla, il est engagé comme conseiller spécial de
Benjamin Griveaux pour les municipales à Paris... Depuis, il fait des offres
de service pour la présidentielle de 2022. J'espère pour Ismaël
que Macron n'est pas superstitieux !
Les
autres ne sont guère mieux lotis. On leur octroie des postes
intéressants et grassement payés en récompense de leur servilité
et de leur dévouement envers la Macronie, mais ce ne sont jamais que
des hauts fonctionnaires ou des élus de second ordre, qui ne
connaîtront du pouvoir que le fumet des cuisines. Loin de l'ivresse
que procurent la domination et l'impunité. Frustrant quand on a un
gros appétit.
Jean-Marie Girier, se retrouve chef de cabinet de Gérard Collomb, puis de Richard
Ferrand. On l'a présenté comme une éminence grise. S'il l'a été,
ce n'est plus trop le cas... Ancien confident du conducator, il a été placardisé depuis qu'Anticor a porté plainte contre lui pour avoir
tenté de rallier des députés hésitants, en usant de papier à
l'entête de l'Assemblée Nationale.
Le Parquet a classé sans suite
mais Manu le Fourbe se passerait bien d'un scandale supplémentaire.
Même si ce n'est pas illégal, quand c'est immoral, ça fait perdre
des voix ! Finalement, JMG s'est retrouvé préfet du territoire de Belfort. Une sinécure de valet pour quelqu'un qui rêvait de haute politique.
Stéphane Sejourné, ancien fauteur de troubles à l'Université de Poitiers, promu conseiller à l’Élysée, commençait à agacer le patron.
Il a changé de branche en devenant député européen dans la volière de Loiseau.
Une planque où l'on n'influe guère sur le cours des événements. Et
où l'on se dilue dans le brouhaha des gueuletons et des comités
Théodule.
Sylvain Fort, lui aussi conseiller à l’Élysée, est démissionné début
2019.
Aucune raison officielle n'est avancée. Peut-être en avait-il
assez de faire semblant d'être socialiste ?
Mais lui non plus n'ira
pas pointer à Pôle Emploi. François Pinault le repêche comme
directeur artistique ! Il faut dire que ce gaillard connaît la
musique. Tour à tour avec Pébereau à Paribas, puis à DGM avec
Bernard Arnault et Vincent Bolloré, cet ancien prof reconverti dans
la politique a plus ou moins travaillé à la réélection ratée de Sarkozy avant
de se rapprocher vaguement de Wauquiez.
Quant
à Arnaud Leroy, Vert puis socialiste puis macronien, évincé des
législatives, il récupérera la présidence de l'agence de
l'environnement. Le genre de fromage goûteux qu'on octroie aux
petits soldats méritants dont on ne voit guère l'utilité ailleurs.
Gabriel Attal dernier venu sur la liste des courtisans dociles et zélés : Né en 1989, ce jeune bourge amateur de rap des banlieues, en ménage avec Stéphane Séjourné, présente la particularité de n'avoir ni fait l'ENA ni même jamais travaillé de sa vie. Beau parleur au verbe creux, son expérience professionnelle se limite au syndicalisme étudiant et au militantisme de gauche.
Selon ses hagiographes, sa vocation de socialaud-capitaliste lui serait venue en écoutant DSK (Tiens, lui aussi !)
Député à 28 ans porté par la vague macronesque, porte-parole du parti présidentiel puis du gouvernement, il est promu sous-ministre à 30 ans, succédant à l'inénarrable Griveaux. Depuis, ce parvenu qui se prend pour un aristo, insulte copieusement les Français qui ne veulent pas servir de cobayes aux préparations expérimentales de Big Pharma à base d'ARN modifié.
Enfin
parmi les moins bien lotis, la très controversée Laetitia Avia qui après avoir été
porte-parole de LREM sera élue députée de la 8ème
circonscription de Paris.
Il se murmure qu'elle se serait bien vue au
gouvernement.
L'occasion de se faire un nom lui est donnée par
Macron qui lui souffle l'idée d'une loi contre la haine en ligne,
concept non quantifiable au plan du Droit, qui aurait permis
d'exercer une censure sans limite sur le web.
CenSSure sous-traitée aux réseaux sociaux dirigés par des milliardaires rouges dont ont connaît l'impartialité, on l'a vue à l'élection présidentielle américaine de 2020.
Hélas
pour elle, et heureusement pour la liberté d'expression des
Français, le Conseil Constitutionnel a annulé 95% de son texte.
Il
est pour le moins surprenant que cette juriste
dont la macronnerie chante haut et fort les louanges ait oublié
l'obligation
de définir précisément dans la loi pénale les éléments
constitutifs d'un délit pour que son auteur puisse être poursuivi
et condamné, un des éléments de contrôle sur lequel la chambre
criminelle de la Cour de Cassation se montre vigilante...
Sans parler de la sous-traitance des incriminations et des sanctions à des entités privées, de l'arbitraire absolu des pseudo-juges numériques sans acte d'accusation, ni procédure contradictoire, ni possibilité d'appel où le justiciable serait seul face à des mercenaires étroitement liés au N.O.M.
Sans parler de la sous-traitance des incriminations et des sanctions à des entités privées, de l'arbitraire absolu des pseudo-juges numériques sans acte d'accusation, ni procédure contradictoire, ni possibilité d'appel où le justiciable serait seul face à des mercenaires étroitement liés au N.O.M.
Difficile de faire plus anticonstitutionnel !
Dans un véritable Etat de Droit, ces atteintes aux libertés fondamentales, auxquelles on ajouterait les exactions contre les Gilets Jaunes, les refus de soins pour préserver les profits de Big Pharma, l'extermination des vieux au Rivotril, et les mesures arbitraires plus illégales les unes que les autres telles que confinements, ausweis, muselières, amendes, tabassages et couvre-feux, vaudraient à leurs auteurs un joli pyjama orange.
Il se murmure que la collection printemps-été 2022 a déjà été réservée.
A tout hasard. 😉
Ne partez pas, la liste n'est pas finie !
Alors
que tous les autres sont chocolat, Kohler est le seul à ne pas se
faire croquer. Secrétaire général de l’Élysée, arrivé dans
les valises de Manu en mai 2017, cet énarque pur jus semble survoler les querelles de
marmitons. Malgré une batterie de casseroles.
Comme
tous ses compères, il a papillonné chez Moscovici, Hollande,
Montebourg... Nul ne songerait à lui en faire grief.
Par
contre, le 1er juin 2018, Anticor porte plainte contre Kohler pour
prise illégale d'intérêts, trafic d'influence et corruption en
raison de sa présence au conseil d'administration de STX France
(devenu Chantiers Navals de l'Atlantique, société nationalisée par Macron) dont MSC (Mediterranean
shipping company) est le client principal... Sans faire état de ses
liens familiaux avec l’armateur italo-suisse.
Mais est-on
responsable de sa famille ? Ce n'est tout de même pas de sa faute si
sa mère Sola Hakim est la cousine germaine de Rafaela Aponte,
cofondatrice du groupe d'armateurs MSC.
Affaire
classée sur intervention personnelle de Macron auprès du parquet financier. Mais le dossier n'a pas fini de rebondir.
Dans l'affaire Benalla, le 26 juillet 2018 la sincérité du témoignage de Kohler auditionné par la commission des lois du Sénat est mise
en cause en même temps que les propos de Patrick Strzoda, directeur
de cabinet du conducator, et du général Lionel Lavergne, tous trois
soupçonnés d'« omissions, d'incohérences et de contradictions ».
La
commission demande au Bureau du Sénat de « saisir le Parquet afin
de procéder aux investigations qu'il jugera opportunes afin de
déterminer s'il y a lieu de donner des suites judiciaires à ces
déclarations. »
Affaire
classée. Mais pas pour tout le monde.
Anticor
dépose une nouvelle plainte le 8 août 2018, pour prise illégale
d'intérêts, reprochant à Alexis Kohler des votes en faveur de
contrats avec une filiale française de MSC concernant l'exploitation
d'un terminal du port du Havre, alors qu’il siégeait au conseil de
surveillance de cet établissement public en tant que représentant
de l’État, aux côtés d'un certain Édouard Philippe.
Affaire
classée.
En
mars 2019, Anticor a déposé une troisième plainte contre Kohler pour « faux et
usage de faux » et « omission substantielle de ses intérêts »
dans cette procédure.
Affaire
classée.
La
supervision du projet abandonné (?) de privatisation des Aéroports de Paris avait été
confiée en 2019 à ce grand serviteur de l’État. Qui continue
toujours à gérer l'agenda présidentiel et à faire profiter Manu
de ses conseils avisés. Vu l'étendue de ses fonctions, il doit
bosser 25 heures par jour.
Macron le dilettante, entouré d'amateurs
(et d'armateurs ?) a beaucoup de chance de bénéficier des
compétences d'un telle pointure.
Les
derniers en sursis
Dans
ce carambolage frénétique des ambitions et des illusions, où les
carrières politiques se finissent avant d'avoir vraiment commencé, il en restait deux sur le pas de tir direction les étoiles
filantes : le terne Julien Denormandie et la flamboyante Sibeth Ndiaye.
Le
premier, sous-ministre de la ville, a été recadré naguère par Édouard
Philippe pour sa mauvaise gestion (l'hôpital qui se fout de la
charité !) Mais loin de lui valoir un déclassement dans les
oubliettes de l’État, son incompétence lui a rapporté une promotion : Ministre d'une agriculture moribonde qui récolte plus de faillites que de bon grain. Il faut dire que les candidats ne se bousculaient pas au portillon.
Quant
à la seconde, passée de la Hollandie au Macronistan en un
tournemain, elle fut sous-ministresse de la propagande
gouvernementale où elle remplaça un certain Benjamin Griveaux
appelé à un prestigieux destin, contrarié par quelques malencontreuses vidéos.
Manu l'a utilisée un temps comme
para-tonnerre. Ses extravagances verbales étaient destinées à attirer la foudre visant la « grande politique » … Elle en faisait des tonnes pour préserver le chef des plus gros orages. Jusqu'à ce que le maître du Haut Château se délecte moins de ses maladresses.
Il l'a quand même recasée comme "chercheuse de nouveaux talents" chez LREM.
Il aurait pu tout aussi bien la nommer déléguée aux contacts avec les E.T
Voilà.
Tous les poissons, petits et gros, sont dans la nasse. À vous d'en
faire une bouillabaisse, une bourride ou un titoro.
Et si le goût ne vous convient pas, Rantaplan vous dira peut-être merci !
Manu je t'adore ! Castex à la niche !
Et si le goût ne vous convient pas, Rantaplan vous dira peut-être merci !
Manu je t'adore ! Castex à la niche !
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